Dans les territoires alpins, les solutions seront trouvées « vallée par vallée dans une stratégie globale de gestion », ont expliqué les différents orateurs, insistant sur la nécessité de réfléchir conjointement en termes d’économies d’énergie, d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables.
La CIPRA, suggère d’appuyer les actions sur les expériences réussies de certains territoires alpins comme Voralberg et Murau en Autriche, Bolzano en Italie, ou la vallée de Conches en Suisse.
Elle encourage la coopération de tous les secteurs – transport, tourisme, industrie, construction, aménagement du territoire– autour des projets, relayée par la coopération territoriale. Gisement important d’énergies renouvelables, les Alpes se heurtent à un problème de place, comme à la valeur paysagère et environnementale des terrains, à la forte densité de population et aux difficultés liées à l’enclavement, compliquant les déplacements.
Fondée en 1952, la CIPRA œuvre pour une coopération et une mise en réseau entre les 300 communes du Réseau Alliance dans les Alpes. Cette ONG a un statut d’observateur officiel auprès de la Convention alpine, traité de droit international qui concerne 8 pays : l’Allemagne, l’Autriche, la France, l’Italie, le Liechtenstein, Monaco, la Suisse et la Slovénie. Initiée en 1989, cette convention a été ratifiée en 1991.